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Le manuel de

Philosophie

Terminales

 

Avant-propos

Les manuels de philosophie proposant un véritable cours sont devenus rares: la faute en incombe sans doute à la répugnance qu’inspire à tout esprit philosophique l’idée d’un parcours obligé ou normé. C’est que la liberté de la pensée constitue l’horizon de tout effort philosophique : à l’élève il faut apprendre à se rendre maître de sa propre pensée, à l’élaborer, et non imposer ce qui doit être pensé.

Le cours n’offre donc qu’une piste parmi tant d’autres possibles, mais une piste étendue, sur le chemin de laquelle on rencontre les auteurs attendus et ceux qui le sont moins. Recours pour les élèves, toujours scolairement soucieux de disposer d’un minimum fiable sur chaque question, ce cours donne aussi au professeur des ressources exploratoires, ainsi que des sujets et des textes.

Chaque chapitre se compose ainsi de quatre moments essentiels l’introduction (qui met au premier plan l’exigence de problématisation), le développement (qui déploie l’articulation des concepts), une série de sujets (regroupés par propositions d’approches communes) avec un sujet esquissé qui renvoie au cours, et enfin trois pages de textes (exploitables pour des explications, commentaires ou exercices) introduits par une question de départ.

Il reste à l’auteur de ces lignes à remercier ceux sans lesquels ce livre n’aurait pu voir le jour, et à souhaiter que son livre soit utile (et, pourquoi pas, agréable) à ceux qui le liront.

Callian, juin 2001.

François Cavallier